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Céréales

Céréales

Les céréales sont des cultures majeures de l’agriculture française.
La filière céréalière est une des composantes centrales de notre agriculture. Plus de la moitié des exploitations agricoles françaises produisent des cultures céréalières.

alt text: mosaic of six images of cereals in different stages

A l’échelle européenne, nous sommes les premiers producteurs de céréales avec 67,7 millions de tonnes de céréales produites en 2022, dont près de la moitié est destinée à l’export. (source InterCéréales 2022)

 

Quelles céréales produit on en France ?

  • Du blé tendre : 35,4 millions de tonnes
  • Du Maïs : 15,5 millions de tonnes
  • De l’Orge : 11,5 millions de tonnes
  • Du Blé dur : 1,6 millions de tonnes

alt text: infographie sur les céréales

 

Quelles utilisations pour les céréales ?

Bien entendu, la principale utilisation est l’alimentation. Humaine pour une partie (farine pour la boulangerie, blé biscuitier, blé dur pour les pâtes alimentaires, la brasserie), mais surtout animale.

A titre d’exemple, en 2022 :

  • 44 % des céréales utilisées en France sont destinées à l’alimentation animale
  • 29 % le sont pour l’alimentation humaine
  • Les 27 % restants se répartissent entre la filière bioéthanol, l’amidonnerie, les semences,...

 

Les céréales sont, comme toutes les plantes, sujettes à des maladies et des ravageurs.

On distingue 3 grands types de problématiques :

  • Les adventices : qui nuisent au développement des céréales, puisqu'elles entrent en compétition pour la récupération et l’absorption des ressources.
  • Les maladies : principalement d’origine fongique, qui sont susceptibles de nuire au développement des céréales mais également à leur qualité sanitaire même après la récolte
  • Les ravageurs : de nombreux insectes nuisibles se nourrissent aux dépends de la plante et sont également vecteurs de maladies et de virus.

 

alt text: composicion de cereales et pucerons

ASCENZA propose des solutions pour lutter contre ces différents bio agresseurs.

Ravageurs et maladies
Sub-menu
Fusariose des épis
Oidium
Rouille brune du blé
Rouille jaune du blé
Rouille naine de l’orge
Septoriose du blé
Rynchosporiose de l'orge
Helminthosporiose de l'orge
Ramulariose de l'orge
Pucerons du feuillage des céréales
Cécidomyies du blé
Cicadelle des céréales
Fusariose des épis

Fusariose des épis

Fusarium spp & Microdochium spp

Les attaques de fusariose sur épis sont causées par un complexe de différentes espèces appartenant aux genres Fusarium et Microdochium. Les cultures précédemment présentes sur la parcelle à forte sensibilité, comme le maïs ou le sorgho, sont des vecteurs de la maladie. Il existe de fortes différences de sensibilité entre les variétés. Il est recommandé de positionner le traitement au début de l’apparition des premières étamines.

alt text: cereal avec fusarium

Crédit photo : Arvalis Institut du végétal

Retrouvez notre article dédié : Fusariose des épis

Oidium

Oidium

Blumeria graminis

Il peut attaquer le blé sur toute la durée de culture, sur feuilles et sur épis, mais n'est nuisible que s'il contamine l'épi. La sensibilité à la maladie varie fortement selon les variétés. L'apparition de la maladie est également favorisée par des apports en azote précoce excessif. Il est recommandé d’attendre le stade «1 noeud» pour contrôler si une intervention est nécessaire.

alt text: oidium dans le cereal

Rouille brune du blé

Rouille brune du blé

Puccinia recondita

Elle est généralement présente après le stade 2 nœuds jusqu’à l’épiaison. Il existe de fortes différences de sensibilité entre les variétés. Mal contrôlée, cette maladie peut engendrer d’importantes pertes de rendement. La lutte préventive offre un meilleur résultat. Il est conseillé d’intervenir si des pustules sont présentes sur les 3 dernières feuilles.

alt text: puccinia recondita

 

Retrouvez notre fiche dédiée : Rouille brune

Rouille jaune du blé

Rouille jaune du blé

Puccinia striiformis

Elle arrive plus précocement et par foyers dans les parcelles des variétés sensibles. Cette maladie est présente principalement dans les régions littorales du nord et de l’ouest. Très préjudiciable pour le rendement, il est conseillé d’intervenir dès l’arrivée des premières pustules.

alt text: puccinia striiformis

 

Retrouvez notre fiche dédiée : Rouille jaune

Rouille naine de l’orge

Rouille naine de l’orge

Puccinia hordei

Elle arrive sur les orges dès le stade 1 nœud et plus souvent en fin de montaison. En cas d’attaques proches de l’épiaison, les chutes de rendement peuvent être importantes. L’apparition des premières pustules doit déclencher un traitement rapide surtout avec une variété sensible.

alt text: cereal avec puccinia hordei

Crédit photo : Arvalis Institut du végétal

 

Septoriose du blé

Septoriose du blé

Septoria tritici & Septoria nodorum

La septoriose est une maladie des feuilles dont les symptômes se manifestent par l'apparition de taches ovales d'abord jaunes (chlorose) puis brunes (nécrose). Le paramètre variétal influe fortement sur la sensibilité. Les traitements fongicides contre la septoriose se réalisent sur feuille verte en application préventive. La nécrose des feuilles engendrée par cette maladie peut provoquer des pertes de rendement allant jusqu’à 40%.

alt text: cereal avec septoriose du blé

Crédit photo : Arvalis Institut du végétal

Retrouvez notre fiche dédiée : Septoriose du blé

Rynchosporiose de l'orge

Rynchosporiose de l'orge

Rhynchosporium secalis

Elle peut se développer dès l'automne, mais c'est surtout au printemps, dès le début montaison que ses symptômes s'expriment. Il existe des différences de sensibilité entre les variétés d'orge. Elle se traite préventivement, à la formation du premier nœud. Un deuxième traitement peut s'effectuer dès la sortie de la dernière feuille.

alt text: cereal avex Rynchosporiose de l'orge

Crédit photo : Arvalis Institut du végétal
Helminthosporiose de l'orge

Helminthosporiose de l'orge

Drechslera teres

Elle est présente principalement dans le nord de la France et se déclare précocément. Présente dans les semences, elle se propage des étages foliaires les plus bas vers les plus hauts. C'est la maladie la plus nuisible pour l'orge : elle peut entrainer des pertes de rendement jusqu'à 50%. L'intervention avec un produit fongicide doit être raisonnée en seul d’intervention correspond à 25 % de feuilles atteintes (10 % pour les variétés sensibles).

alt text: helminthosporiose de l'orge dans les céréales

Crédit photo : Arvalis Institut du végétal

Retrouvez notre fiche dédiée : L’helminthosporiose de l'orge

Ramulariose de l'orge

Ramulariose de l'orge

Ramularia collo-cygni

Elle se développe principalement en fin de cycle lorsque les températures sont plus élevées (dès 20°C). C'est une maladie des feuilles que l'on observe parfois sur les épis et les barbes. Bien que secondaire, cette maladie peut provoquer des pertes de rendement d'environ 10%.

alt text: cereal avec Ramularia

Crédit photo : Arvalis Institut du végétal

Retrouvez notre fiche dédiée : Ramulariose de l'orge

Pucerons du feuillage des céréales

Pucerons du feuillage des céréales

Rhopalosiphum padi, Metopolophium dirhodum & Sitobion avenae

3 espèces de pucerons sont principalement retrouvées sur céréales. Ces ravageurs piqueurs/suceurs viennent coloniser les parcelles à l'automne, sous leur forme ailée. Lors de fortes infestations, ils peuvent provoquer des dégâts significatifs. En effet, ils prélèvent la sève des jeunes plantes et bloquent leur croissance. D'autres parts, ils sont vecteurs du virus de la Jaunisse Nanisante de l'Orge, qui comme son nom l'indique, frappe de manière plus forte les orges, mais peut également avoir un impact sur les autres céréales. Pour se prémunir de leurs dégâts et d'une éventuelle contamination virale par la JNO, il est indispensable de mettre en place des pièges et de mettre en œuvre des moyens de lutte, lorsque les seuils d'intervention sont atteints.

alt text: pucerons dans céréales

Cécidomyies du blé

Cécidomyies du blé

Sitodiplosis mosellana

Les cécidomyies du blé sont mouches dont les larves se développent dans les fleurs puis s’alimentent du grain en cours de formation. Les conséquences sur le rendement peuvent être importantes. 2 espèces sont présentes : la cécidomyie orange et la cécidomyie jaune. L’utilisation de cuvettes de piégeage permet de mesurer leur présence et d’intervenir dès que le nombre de captures est suffisant. Les interventions se réalisent entre le stade début épiaison et le stade fin floraison.

alt text: cécidomyies du blé

Cicadelle des céréales

Cicadelle des céréales - vectrices de la maladie des pieds chétifs

Psammotettix alienus

Les larves apparaissent généralement en avril et les adultes en mai. Plusieurs générations se succèdent jusqu'à l'automne. C’est à la fin de l'été / début d'automne que le pic d'insectes s'observe et c'est à cette période qu'ils sont infectés par un virus : le virus de la maladie des pieds chétifs. Cette génération d'automne, potentiellement virulifère, colonise les jeunes cultures de céréales à paille fraîchement installées. Les symptômes de la maladie des pieds chétifs sont diffus sur l'ensemble des parcelles, et ce, à cause de la forte mobilité du ravageur.

alt text: cicadelle des céréales

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