L'oïdium - Erysiphe necator - est la deuxième maladie cryptogamique la plus répandue en France. L’oïdium peut causer d'importants dégâts et réduire considérablement la qualité (en modifiant le profil organoleptique) et la quantité des récoltes.
Contrairement à d’autres pathogènes qui colonisent les cellules et organes végétaux, l’oïdium se développe à l’extérieur du végétal. Ce champignon hiverne sur les bois et sarments principalement sous forme de cléistothèces (il peut hiverner également sous forme de mycelium).
Au printemps, les spores émises par ces organes, contaminent les feuilles. L’oïdium se développe sur la face inférieure sous forme de taches huileuses, avec une coloration des nervures. Il se forme ensuite un mycélium blanc poudreux sur la surface des tissus infectés avec un dessèchement des bords de la feuille.
A ce stade, les organes reproducteurs de l’oïdium produisent des spores transportées par le vent, ce qui facilite sa propagation de la maladie. Il se développe notamment en conditions optimales dans une plage de température comprise entre 25°C et 30°C. Il progresse et contamine ensuite les baies, ou le poudrage visible sur les feuilles apparaît également en surface des fruits. Les baies finissent par éclater sous la pression des cellules du pathogène.
Les grappes sont le plus sensibles aux contaminations sur la période correspondant à la « fin floraison – début nouaison »
Il existe différents leviers de lutte prophylactique afin de limiter les risques : notamment dans les parcelles à risque, enlever les rejets, pouvant servir de supports aux contaminations primaires et piloter la vigueur afin de limiter la réceptivité des organes cibles au champignon.
En cas de pression maladie avérée, le recours aux applications fongicides peut s’opérer en respectant quelques précautions :
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