Arboriculture - Fruits à pépins

Arboriculture - Fruits à pépins

Le marché mondial des fruits est très actif et la France peut compter sur un « verger » national, aux différents débouchés, selon l’espèce et la variété implantée. Nous vous présentons sur cette page les chiffres clés de la filière "fruits à pépins" en France, ainsi que les principaux ravageurs et maladies les concernant.

pomme fruits

Le marché mondial des fruits est très actif et la France peut compter sur un « verger » national, aux différents débouchés, selon l’espèce et la variété implantée.

 

2 principales espèces sont présentes en France :

  • La pomme
  • La poire

On trouvera également des coings, des nashis (ou poire asiatique) dans de plus faibles proportions.

infographic pomme fruits

 

Le point commun de ces cultures est le cycle de croissance, qui se découpe en 4 grandes phases, pendant lesquelles les producteurs sont confrontés à diverses problématiques :

phenological stages pomme fruits

Les fruits à pépins font partie des cultures pérennes (au même titre que la vigne) et sont sujets principalement à des infestations de maladies et des attaques de ravageurs.

Comme pour de nombreuses cultures, on distingue 3 grands types de problématiques :

  • Les maladies : Les maladies cryptogamiques (d'origine fongique), qui sont susceptibles de nuire au bon développement du fruit.
  • Les ravageurs : insectes nuisibles se nourrissent aux dépends de la plante et des fruits de l’année et pour certains de compromettre la récolte l’année suivante.
  • Les adventices : dans une proportion moindre de nuisibilité, mais qui entrent en compétition pour la récupération et l’absorption des ressources, servent de réservoir naturel aux ravageurs et maladies.

ASCENZA propose des solutions pour lutter contre ces différents bio agresseurs.

Maladies
Sub-menu
Tavelure
Maladie de la crotte de mouche
Tavelure

Venturia inaequalis (tavelure du pommier) et Venturia pirina (tavelure du poirier)

La tavelure est la principale maladie des fruits à pépins. Causée par un champignon, cette maladie possède 2 phases de contamination : une première phase précoce de contamination des feuilles qui se manifeste sous forme de taches brunâtres. Puis une seconde phase de contamination, plus tardive en saison qui contamine les fruits, qui ne se conservera pas et perdra ses qualités gustatives, dépréciant sa valeur à la commercialisation.

Pour en savoir plus, consultez l'article dédié : La tavelure du pommier

Photos de pommes présentant des symptômes de tavelure
Maladie de la crotte de mouche

Schizothyrium pomi

La maladie de la crotte de mouche est une maladie occasionnellement rencontrée dans les vergers durant l’été. Elle provoque une altération de l’épiderme sans induire de pourriture. De petites taches superficielles noires rondes groupées se forment en surface de l’épiderme, sans toucher la chair, mais en générant un défaut visuel sur le fruit.

gros plan de la surface d'une pomme atteinte de symptômes de maladies des crottes de mouche
Ravageurs
Sub-menu
Carpocapse
Pucerons
Hoplocampes
Psylles
Carpocapse

Cydia pomonella

Le carpocapse est un lépidoptère de la famille des tordeuses. L’adulte mesure entre 15 à 20 mm. La première génération se reproduit au printemps et pond sur les feuilles. Les larves migrent vers les jeunes fruits, pénètrent à l’intérieur et creusent des galeries en direction du cœur du fruit. L’impact sur le rendement est donc non négligeable puisque les fruits peuvent se détacher de manière précoce, ou bien présenter des lésions dépréciant sa valeur à la commercialisation. Selon les zones géographiques, 2 à 3 générations se succèdent durant le printemps et l’été.

Nos solutions contre le carpocapse : nos solutions insecticides

photos d'une larve de Carpocapse dans une pomme
Pucerons

Dysaphis plantaginea Puceron cendré du pommier & Aphis pomi – Puceron vert du pommier

Le puceron cendré du pommier est reconnaissable à sa grande taille, sa couleur grisâtre à reflets roses. C’est le puceron le plus nuisible des deux espèces citées.

Après hivernage dans la végétation au sol l’hiver puis l’éclosion des œufs, les femelles fondatrices pondeuses colonisent les arbres au début du printemps, avant la floraison. Les foyers se forment sous les feuilles de manière très rapide, qui finissent par s’enrouler sur elle-même et se gaufrer. Les rameaux et les fruits sont touchés par un défaut de nutrition lié aux dommages sur le feuillage. Enfin, plus tard en saison, il peut également piquer les fruits.

Enfin, dernier effet collatéral, le miellat produit se dépose sur les fruits et favorise le développement d’un champignon, la fumagine, provoquant un feutrage noir sur les fruits.

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photos de pucerons verts sur une branche de pommier
Pucerons cendrés sur une feuille de pommier
Hoplocampes

Hoplocampa testudinea (hoplocampe du pommier) & Hoplocampa brevis (hoplocampe du poirier)

L’hoplocampe est un hyménoptère dont l’incidence tend à augmenter. La seule génération annuelle entame son cycle à la floraison : la femelle pond dans le calice de la fleur. L’œuf éclot dans un délai de 1 à 3 semaines. La larve creuse des galeries et parcourt le fruit en tout début de formation et finit par quitter celui-ci une fois sa phase de croissance terminée.

Lors du développement du fruit, on remarque que celui-ci présente des marques sous forme de sillons superficiels et des déformations. A la nouaison, on observe également un taux anormal de chute de fruits (généralement autour du stade « fruit à 20 mm ».

Nos solutions contre l’hoplocampe : nos solutions insecticides

Jeune pomme atteinte de symptômes d'attaque d'hoplocampe
Psylles

Cacopsylla mali (psylle du pommier) & Cacopsylla pyricola (psylle du poirier)

Les psylles sont spécifiques des espèces : Cacopsylla mali est exclusif au pommier, et Cacopsylla pyricola est spécifique au poirier. L’adulte ressemble à une minuscule cigale et provoque des dégâts à la manière des insectes piqueurs-suceurs. Il pique et prélève de la sève sur les jeunes pousses tendres et provoque l’enroulement et le flétrissement des feuilles, qui impacte le développement des futurs fruits.

Il excrète un miellat qui s’accumule sur les feuilles et les fruits, qui favorise la croissance du pathogène responsable de la fumagine. Celle-ci pouvant provoquer des marques de brulûres sur le feuillage.

Nos solutions contre le psylle: nos solutions insecticides

Psylle du pommier adulte sur une feuille

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